Avez-vous l’impression, parfois, de tourner en rond dans votre vie, de vous retrouver toujours dans le même genre de relation, d’avoir de la difficulté à changer un comportement ou un schème de pensées ou, encore, à vous défaire de certaines addictions/habitudes?

Il a été découvert, depuis quelques années que tout au long de notre vie, c’est le corps qui capte en premier l’information et le stress, c’est lui (c’est-à-dire une composante du corps nommée fascias) qui  se fige (Bohlin; Levine; Myers).

En fait, tout ce qu’on a vécu entre 0 et 7 ans s’est inscrit dans le corps et après, on répète.

Voilà l’information scientifique la plus à jour, et qui entrouvre la porte à des changements dans notre façon d’aborder la «maladie/santé mentale» (Levine; Porges; Van Der Kolk).

Voici une vidéo éloquente du psychiatre Bessel Van der Kolk qui a changé son fusil d’épaule.

Le PEACE est une nouvelle approche qui a pour effet notamment de défiger les fascias, et le Yoga Kundalini, qui contribue aussi au défigement, fait circuler l’énergie dans le corps. Ancré dans la non-dualité et le quantique (l’invisible), le PEACE laisse entrevoir des possibilités qui vont au-delà de nos limites corporelles et de notre conscience personnelle, celles de la Conscience impersonnelle. À expérimenter avant de juger!

Le yoga tout comme le PEACE représentent un chemin pour vivre pleinement le moment présent. À noter aussi que l’activité physique est excellente pour contribuer au défigement des fascias!

Sur ce chemin, nous pouvons nous libérer de souffrances et blessures marquées dans notre corps, manifestées dans nos émotions et inscrites dans nos pensées parfois obsessives. Dans le contexte social actuel, les comportements qui en émanent sont souvent étiquetés comme des «maladies mentales» .

On constate en Occident – et au Québec – une croissance du taux de détresse et de maladies chroniques, une augmentation du nombre de diagnostics de «troubles mentaux», ainsi que des addictions à diverses substances psychoactives (médicaments, drogues, alcool) ou des dépendances affectives.

Quoi qu’on en dise, ces «maladies» ne sont pas génétiques (au sens d’une génétique figée et inaltérable, au sens commun du terme), mais bien multifactorielles. (On sait d’ailleurs, avec l’épigénétique, que certains gènes ne s’expriment que si les conditions s’y prêtent.) Elles peuvent résulter de blessures invisibles.

Les violences et traumatismes de tous ordres vécus dans l’enfance ou plus tard dans la vie, les différents stress de performance scolaire et professionnelle, la culture d’hyperconsommation et le nihilisme, la perte de sens, sont courants dans les sociétés occidentales au XXIe siècle. Cette situation entraîne des blessures parfois invisibles, mais profondément inscrites dans le corps, dans les fascias.

Les femmes ainsi que certaines communautés, Autochtones et Inuits, personnes migrantes ou réfugiées (fuyant la guerre ou la misère), LGBTQ (lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres/transexuels, Queer…) et personnes vivant avec un handicap, subissent davantage de violences et de traumas pour des raisons historiques, sociales et politiques. Toutefois, il est reconnu que les violences et traumas, tout comme les réactions des personnes pour les soulager (dépendances, anxiété,  dépression) peuvent toucher toute personne, peu importe son sexe et la classe sociale ou communauté d’origine dont elle est issue.

La médicalisation de la détresse ne répond pas aux besoins des personnes

La principale réponse du système de santé et de services sociaux québécois est de médicaliser les réactions de détresse ou les comportements «anormaux», c’est-à-dire de poser un diagnostic en vertu du DSM-V* et de prescrire des médicaments psychotropes ou des électro-chocs. Une psychothérapie peut être associée à ces traitements, mais ce service demeure peu accessible aux personnes à faible revenu, ni ne répond entièrement aux besoins de toutes les personnes en situation de détresse.

Souvent, les médicaments réussissent à modifier les symptômes de la souffrance, mais avec des effets secondaires plus ou moins invalidants. La médication peut aussi entrainer l’effet inverse de celui recherché (des antidépresseurs provoquant des idées suicidaires, par exemple).

Des organismes communautaires et «ressources alternatives en santé mentale» offrent des services complémentaires tels que de l’art-thérapie, de l’entraide entre pairs-aidants, des activités de relaxation ou la participation à une chorale. Quelques-unes de ces ressources offrent du yoga, souvent postural, ce qui est bénéfique pour le corps, mais les respirations et méditations du yoga Kundalini demeurent encore méconnues. Et le PEACE vient d’être créé.

Quels sont les effets de l’abus de substances psychoactives telles que les drogues, alcool et médicaments psychotropes sur la santé globale?

  • Endommage les cellules du cerveau et diminue sa capacité à réguler la production de neurotransmetteurs
  • Déséquilibre le système glandulaire, compromettant la santé globale
  • Affaiblit le système nerveux, limitant la capacité de contrôle personnel et la clarté mentale
  • Entraine la dénutrition, puisque les toxines interfèrent avec la capacité du cerveau à réguler les besoins en nutriments et que les addictions affectent tout le mode de vie
  • Provoque fatigue, anxiété, dépression et dissociation de son être profond
  • Entraine l’isolement social et la perte de relations et de liens significatifs
  • Appauvrit et peut mener à la rue

* Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorder, 5e version. Malgré des avantages classificatoires, la validité scientifique de ce manuel est sérieusement remise en question, du moins en dehors des cercles d’influence du Big Pharma. Les troubles mentaux y sont définis en fonction de comportements et symptômes précis, souvent sans considération pour les causes. Ces comportements et symptômes associés à des «maladies» sont traités par des médicaments prescrits pour les calmer ou les contrôler. Inévitablement, le Manuel illustre les valeurs de la société dont il est issu : par exemple avant 1973, l’homosexualité y était considérée comme un trouble mental.

 

 

Dernière modification le 3 juillet 2021